Un marché en feu qui refuse de s’essouffler
15 oct. 2019Hausse des transactions et des prix des propriétés, baisse marquée de l’inventaire pour un 48e mois d’affilée en septembre : le marché immobilier continue de rouler à plein régime. Mais ils sont de plus en plus nombreux à se poser la question à 355 000 $ (prix médian d’une unifamiliale dans la région de Montréal) : à quand la fin de la surchauffe dans ce marché hyperactif ?
« Ce ne serait pas honnête de prétendre que le marché n’est pas en surchauffe, constate Charles Brant, directeur, analyse de marché, à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. On en voit clairement les signes dans certains quartiers [montréalais]. »
Il ajoute : « On peut s’attendre à un ralentissement en 2020, une certaine décélération dans les prochains mois. Mais on ne parle pas d’essoufflement. »
Chiffres en mains, l’économiste est à même d’affirmer qu’il y a « effectivement surchauffe, avec des hausses de prix de plus ou moins 5 % par mois » et un stock de propriétés à vendre qui régresse, mois après mois. Ce qui est le cas dans la région de Montréal, mais pas forcément dans le marché de Québec, où l’inventaire demeure stable.